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En 1790, le département des Hautes-Pyrénées fut formé par la réunion de l’ancien Pays et Comté de Bigorre et de territoires environnants empruntés surtout à l’ancien Pays des Quatre vallées qui comprend : le Magnoac , l’Aure , la Neste et la Barousse. | |
Le Pays des Quatre vallées qui vit brusquement s’éteindre, vers la fin du quatorzième siècle, la lignée de ses seigneurs et de ses maîtres se donna de son plein gré, en 1473, au roi de France, Louis XI. |
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La Bigorre et les Quatre vallées en 1789 |
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Quelques figures importantes |
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La création du département est due à Bertrand BARERE, homme politique le plus célèbre des Hautes-Pyrénées. Il naquit à Tarbes en 1755 puis fut député aux états généraux en 1789 et à la convention en 1792. Il fut également membre du comité du salut public. |
Bertrand BARERE |
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Cet enfant du pays naquit à Beaudéan en 1766 (Sa maison est encore visitée de nos jours). Il fut chirurgien en chef des armées de NAPOLEON qu’il suivit dans toutes ses campagnes. |
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Baron Dominique LARREY |
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Né en 1851 à Tarbes, il commanda l’Ecole de guerre puis se distingua dans la Marne et dans les Flandres (1914). Il devint commandant en chef des troupes alliées en 1918 qu’il amena à la victoire. Il mourut à Paris en 1929. |
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Ferdinand Foch Maréchal de France |
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La cuisine bigourdane n'est pas à ranger dans la catégorie des recettes diététiques !!! Les plats gastronomiques, bien qu'assez simples, sont souvent copieux. |
Nous
pouvons prendre pour exemple la traditionnelle garbure qui peut être un
plat à elle seule, bien qu'aujourd'hui elle soit souvent servie en tant
qu'entrée. |
La
grande règle d'un repas bigourdan est qu'il doit être préparé avec les
"produits frais de la maison" (légumes et fruits du jardin,
oeufs, volailles, porcs, les champignons tout juste cueillis...) |
Malheureusement,
la gastronomie bigourdane ne fait guère plus partie du quotidien. Seuls quelques locaux font perduré cette cuisine à tous les repas. |
Les Soupes : |
Traditionnellement, elles ouvraient tous les repas. Simples, bien garnies et trempées, certaines sont légères (tomates, fèves, ail… peuvent être leurs ingrédients), d’autres sont consistantes ; mais toujours, on se laissaient porter par leur saveur, leur goût profond, que les campagnardes savaient révéler par leur savoir-faire, par leurs petits secrets... mais chut, à vos cuillères !!! |
On
ne peut parler soupe sans évoquer la Garbure. Celle que l’on appelle
aussi « soupe à l’oie », n’a pas de recette attitrée ;
elle diffère selon les saisons et les réserves familiales. |
Les Entrées : |
Elles
sont très nombreuses (salades, charcuterie issue du traditionnel pèle-porc,
magret séché…) mais l’on retiendra évidemment le foie gras qui se décline
sous diverses cuissons et préparations. |
Les Plats : |
Le
porc noir, dont l’origine se situe notamment en Bigorre, est une
race ancienne, qui fut en voie d’extinction dans les années 1980.
Quelques éleveurs ont cependant sauvegardé cette race, en les élevant
pendant un an en plein air, dans la tradition pyrénéenne. Leur
alimentation saine et ce mode d’élevage font, aujourd’hui, du porc
noir une viande de premier choix, rouge et fondante. |
Le salmis de palombe fait partie des gibiers appréciés dans les Pyrénées. Tout simplement, parce que, pour la plupart des hommes bigourdans commence le 18 octobre une période sacrée : la chasse à la palombe. |
Dans les repas bigourdans, de par la tradition de l’élevage et du gavage dans le Sud-ouest, on peut également déguster, du canard ou de l’oie, déclinés sous toutes leurs formes : confits, foies gras, civets, pâtés, magrets fumés… |
Vient ensuite l’agneau des Pyrénées, réputé pour sa chair délicate. Il est longtemps nourri au lait de sa mère avant de passer progressivement à une alimentation à base de céréale et de fourrage. |
Concernant les poissons, c’est la truite, pêchée dans les lacs de montagne, que l’on retrouve le plus souvent sur nos tables. |
Parmi les légumes qui agrémentent les plats bigourdans, on rencontre évidemment le haricot tarbais. Le croisement d’une graine de haricot et d’une graine de maïs a donné ce haricot blanc, long et plat, cueilli à la main et reconnu comme le haricot le plus savoureux. Il aurait été introduit dans les Hautes-Pyrénées au VIIe siècle par l’évêque de Poudenx. |
Pour
agrémenter tous ces plats, on peut encore puiser dans le patrimoine
gastronomique bigourdan avec les oignons de Trébons. Ce sont des
oignons doux de par leur grande teneur en sucre. Ils se présentent sous
forme de quenouilles de 15 à 20 cm et sont célébrés, tous les ans en
juin, dans le village qui leur a donné leur nom. |
Les Desserts : |
Commençons
par le fromage. Il peut être de vache, de brebis, de chèvre ou
bien encore mixte. Goûteux, à pâte pressée, le fromage des Pyrénées
est traditionnellement fabriqué à base de lait de vache (par exemple, la
tomme des pyrénées). C’est son long affinage en cave qui lui donne sa
délicatesse. On
les trouve sur les marchés ou directement chez les producteurs de
fromages, où l’on peut parfois assister à leur fabrication. |
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A la mi-carême, on a l’habitude en Bigorre de fabriquer des sortes de beignets, que l’on appelle oreillettes. Ce sont des gâteaux cuits en friture, carrés ou en losanges. |
Les Pyrénées regorgent également de petits fruits, comme les myrtilles, framboises, fraises des bois, mûres, cassis, groseilles, fraises… que l’on peut déguster “natures” ou déclinés en divers produits : liqueurs, confitures, gelées, fruits au sirop, apéritifs… |
Quant au miel de montagne, très bon pour ses vertus médicinales, on peut le découvrir sous différentes saveurs, due aux plantes et fleurs de montagne qui entrent dans sa fabrication. |
- Les Berlingots
de Cauterets existaient déjà sous Napoléon III. Fabriqués à base
d’eau thermale, les curistes les considéraient comme un complément agréable
aux soins thermaux ; ils suçaient ces friandises pour faire passer
le goût sulfureux de l’eau thermale. Aujourd’hui,
ces bonbons aux multiples couleurs et richement parfumés sont toujours
fabriqués à Cauterets, dans des confiseries artisanales que vous pourrez
visiter. |
Les Alcools : |
Comme
déjà dit dans la partie « Desserts », certains apéritifs et
liqueurs découlent de petits fruits des Pyrénées, telles les fraises
des bois, le cassis, les groseilles, les framboises… |
En ce qui concerne les vins, les Hautes-Pyrénées ne comptent qu’un seul vignoble classé : le Madiran |
Le
Pacherenc de Vic-Bilh, littéralement « Piquets en rang »
de « Vieux pays », est un vignoble qui s’étend sur 150
hectares, dans la même zone que le Madiran. |
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